L’accent russe | Le blog de Nadia Sikorsky
Je vous présente aujourd'hui Les Puits de Nuremberg, un roman publié en français par les Éditions Noir sur Blanc à Lausanne.
Il m’est très difficile d'écrire sur ce livre. Surtout ces jours, quand l'Europe célèbre la fin de la Seconde Guerre mondiale et la Russie fête la fin de la Grande Guerre patriotique. À l'heure où les guerres en Ukraine et au Moyen-Orient se poursuivent. Mais il est également impossible de ne pas en parler. Surtout ces jours…
Selon la tradition, marquant l'anniversaire de la naissance de Vladimir Nabokov, je souhaite partager avec vous une information peu connue à propos de cet écrivain dont une citation figure sur la page Facebook de Nasha Gazeta : « Tout ce que je possède, c'est ma langue ».
Le Palace, la comédie noire de Roman Polanski ayant eu don de susciter les réactions polaires, est sortie sur les écrans suisses – d'abord dans la partie alémanique et maintenant en Romandie. L'accueil réservé a provoqué notre curiosité.
En collaboration avec le Musée d'Art moderne de Paris, la Fondation de l'Hermitage à Lausanne vous invite à une rétrospective d'une figure emblématique de la scène artistique de l'après-guerre.
Le 6 avril 2024, le pianiste russe Vsevolod Zavidov, âgé de 18 ans, remplacera à Bâle Khatia Buniatishvili dans le Premier Concerto de Piotr Tchaïkovski, accompagné par l’Orchestre philharmonique de Taiwan.
Vous le savez tous, bien sûr : l'élection présidentielle s'est achevée hier. Elle a duré trois jours en Russie, mais en dehors de la Russie, elle n'a duré qu'une journée - le dimanche 17 mars, de 8 heures à 20 heures. De plus, les électeurs d'outre-mer ont été privés de la possibilité de voter par voie électronique, ce dont le président Poutine lui-même a profité.
Les Éditions Noir sur Blanc ont préparé un nouveau cadeau pour tous les amateurs de bonne littérature – cadeau que l'on peut trouver à partir d'aujourd'hui dans les librairies de Suisse et de France.
« Oh, que de découvertes merveilleuses ... » Certains d'entre nous se souviennent de ce vers de Pouchkine adressés aux figures de la science. Mais aujourd'hui, à mon tour, je les adresse à la maison d'édition lausannoise qui me permet de temps à autre à faire les découvertes dans ma propre littérature nationale.
La comédie "Suicidé" de Nikolaï Erdman mise en scène par Jean Bellorini est à l'affiche du Théâtre de Carouge jusqu'au 16 mars. Ne manquez pas cet événement !
" Pendant la guerre civile. Une localité après un pogrom. Un juif est crucifié sur la porte de sa maison. Les voisins sont rassemblés autour de lui, le regardant avec pitié et compassion.
– Pauvre Moisha ! Tu souffres ?
– Pas spécialement, – dit difficilement le crucifié. – Seulement quand je ris".

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