Le 4 décembre 2023, deux grands musiciens, Evgeny Kissin et Thomas Hampson, seront présents sur la scène du Conservatoire de musique de Genève en tant qu'acteurs dramatiques. Grâce à l'Association Avetis.
L’accent russe | Le blog de Nadia Sikorsky
Aujourd’hui, la veille du jour d’anniversaire de Fedor Dostoïevski (1821-1881), immense écrivain russe que l’on peut aimer ou détester – mais qui ne laisse personne indifférent. Cet écrivain dont une plaque mémorielle au numéro 16 de la rue du Mont-Blanc commémore le séjour à Genève. À cette occasion, j’aimerais vous parler d’un livre que je viens de lire, après une petite introduction.
Un volume de 576 pages intitulé Tomas Venclova: Nord magnétique. Conversations avec Ellen Hinsey vient de paraître aux Éditions Noir sur Blanc, à Lausanne, traduit de l’anglais par Eva Antonnikov. Sur le fond, c’est la vie de Tomas Venclova racontée par lui-même : la vie d’un poète, philosophe, traducteur, défenseur des droits humains, né en 1937 à Klaipeda, en Lituanie.
Le monde globalisé dans lequel nous vivons possède sans doute de nombreux côtés positifs. Mais pas seulement. Certains considèrent comme de sérieux désavantages l’aspect immédiat de l’information, de même que le quasi inévitable dépassement de leurs « frontières » des conflits « locaux » ou « régionaux » : ces certains auraient préféré vivre en les ignorant. Cela devient toujours plus difficile.
Vendredi 6 octobre, j’ai tranquillement préparé un texte qui devait être publié le lundi suivant. Il s’agissait de relayer à l’attention de mon lectorat les cas de déclarations, images et graffiti à caractère antisémite repérés à Genève lors de l’actuelle campagne électorale et répertoriés par la Coordination intercommunautaire contre l’antisémitisme et la diffamation (CICAD). Une fois le travail terminé, je me suis rendue au concert au Victoria-Hall, puis me suis couchée paisiblement.
La multitude de gens que l’on rencontre dans sa vie se divisent facilement en deux groupes : ceux qui nous tirent vers le haut et ceux qui nous poussent vers le bas. Le premier groupe l’emporte sur le deuxième et, plus on le choisit tôt, plus notre existence devient intéressante et épanouie. Dans ma jeunesse, j’ai eu la chance inouïe de rencontrer beaucoup de personnes exceptionnelles qui m’ont influencée. James Baldwin en fait partie.
La maison d’édition Noir sur Blanc, à Lausanne, a réédité le roman d’Andrzej Szczypiorski publié en français pour la première fois il y a trente-cinq ans, dans une traduction revue et corrigée.
Vous avez jusqu’à 28 janvier 2024 pour découvrir l’artiste légendaire géorgien Niko Pirosmani, né Nikolaï Pirosmanishvili, présenté actuellement à la Fondation Beyeler, à Bâle.
J’aime énormément le festival « Le livre sur les quais » : durant le weekend où il a lieu, il fait toujours beau (touchons du bois…) ; on y assiste à des débats passionnés et passionnants ; on y découvre de nouveaux auteurs et leurs livres. J’y vais chaque année – par plaisir et par obligation – car il y a invariablement un auteur russophone que j’ai envie d’interviewer. Sauf l’an dernier où aucun n’est venu. En revanche, cette année il y en a eu deux.

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